> 1· Prémices expérimentales


La technique de l’hologramme induit l’idée de « projection ». Ce terme évoque à la fois les principes de la science et de la science-fiction. Ces deux domaines visent à se projeter dans l’avenir. En parallèle, cela fait également écho au cinéma qui est une projection d’images. Enfin, ce mot nous renvoie aux FUI (Interface Utilisateur Fantastique), caractéristiques du cinéma de SF. De prime abord, j’explore la perception des intelligences artificielles [fig. 14] de l’interface du futur. Celles-ci arborent l’attrait d’hologramme. De plus, il est intéressant d’observer la présence dominante de formes circulaires. Ensuite, j’explore la fabrication d’hologrammes [fig. 15], grâce à la création d’une boîte permettant d’en projeter. Il est possible de multiplier les positions des écrans, ce qui crée des couches superposées d’illusions. Par ailleurs, au travers de la photographie, nous pouvons observer les effets produits en fonction de l’angle de prise de vue et du nombre d’écrans superposés.
> 2· Identité visuelle

Le logotype [fig.16] s’appuie sur l’abréviation du mot science-fiction : « sci-fi ». En m’inspirant du travail d’Arthur lors du Workshop croisé, j’explore la notion de schéma. La flèche m’aide notamment à composer, liant les deux parties du mot.
> 3· Interface Graphique


La science-fiction use régulièrement des hologrammes dans le but de représenter des plans minimalistes, comme dans Star Wars. En parallèle, la science convoque le schéma [fig.17], afin de symboliser et de simplifier des concepts. Ainsi, j’entremêle la science et la science-fiction au travers de schémas holographiques [fig.18]. De ce fait, il s’agira pour moi de symboliser différentes thématiques réunissant la SF et la science, en usant certainement de pictogrammes. Pour cela, je m’appuie sur les thématiques définies par Jacques Baudou dans son ouvrage intitulé La science-fiction. En parallèle, d’autres symboles seront également convoqués représentant les avancées scientifiques et les films SF liés à ces thématiques. Cet ensemble constituera une forme de plan schématique propulsé par l’hologramme. L’utilisateur pourra interagir avec ces symboles, afin d’en produire d’autres ouvrant le champs des possibles de l’imaginaire. Ce principe emprunte le concept des jeux vidéos scientifiques, dans lesquels il s’agit de combiner des éléments chimiques (feu, eau…) afin de produire de nouvelles ressources…Le schéma ainsi construit s’intégrera dans une forme de machine à imaginaire. Lorsque l’utilisateur naviguera sur le plan, des informations s’afficheront en bas de l’écran. Il pourra sélectionner les éléments, afin de les combiner à droite de l’écran : ce qui produira ensuite un nouveau symbole.



Dans l’optique d’initier l’interface, je cherche cette fois-ci à produire l’hologramme numériquement. Pour se faire, je crée des wireframes à partir d’une grille circulaire [fig.19], puis rectangulaire [fig.20], me permettant de projeter les formes dans l’espace de manière rigoureuse. Je poursuite ensuite avec la création d’éléments graphiques aux attraits holographiques sur le logiciel Blender [fig.21].